août 07, 2018

1h46 - LA MALÉDICTION ?


Hello les petits, 

Wow, on ne va pas se mentir, voilà des années lumières que je ne suis pas passée faire un coucou ici. On va parler "persiste face aux obstacles", kesako ? Alors que je prépare mon dernier marathon et que j'entame le dernier mois de prépa, je suis supposée courir un semi-marathon ce weekend. En réalité, je vais me faire une sortie longue de la même distance mais ça me replonge tout de même dans mes précédents semi-marathon et surtout les 3 derniers... 

#BREAKING1H45
Pour le semi de Paris 2017, je m'entraine à fond, ça rentre dans le cadre de la prépa marathon, je suis au taquet et je vise 1h45 au semi. Même un 1h45:59 me suffit, je devrais pouvoir y arriver. Tout est là pour m'aider : 
- Une lièvre qui débarque avec la musique "Les rois du monde" #machansoninavouable
- Une pluie torrentielle qui me donne juste une envie : aller plus vite et en finir
- Des copines au top
- Des supporters au top
- Pas de montre pour contrôler le chrono

Seulement voilà, 10 jours avant une périostite s'est invitée et le docteur m'a prévenue : si au semi tu as mal, on oublie le marathon... Alors je suis inquiète, je n'ose pas me donner à fond alors que je suis dans ma meilleure période de running, je suis "sage" sans être sage et le verdict de la course casse le moral. J'arrête le chrono sur 1h46:01... 

Je suis déçue de m'être contenue, j'en avais sous le pied, surtout pour aller chercher 2 secondes. Je le sais, je ne me suis pas mise dans le rouge et la pilule a du mal à passer. Certes, je ne me suis pas blessée et le Marathon pourra arriver mais j'ai un goût amer... 

#BREAKING1H46:01
Bien décidée à prendre ma revanche, je me choisis un semi-marathon plat et avec beaucoup moins de monde, j'ai nommé : LE SEMI DE VINCENNES le 22 octobre 2017. 
Je m'entraîne, seule cette fois et j'écoute un peu trop ma tête. Je suis prête, je me suis surprise à l'entrainement mais je n'ai pas été super régulière. Je tiens tout de même les runs et les entrainement aux allures qu'il faut. 
La nuit qui précède, je ne dors quasiment pas. C'est la première fois. Même avant le marathon j'ai mieux dormi... 
Jour-J, pas de pluie. Il fait froid mais ça c'est plus mon élément que la chaleur. J'ai même des copains qui viennent m'encourager. Je passe le 10K en 49'25, c'est clean c'est propre. Pourtant on fait une boucle avec un entonnoir et mes pattes ont subit, mais ça va. Je souffle, je ne parle pas, rien. J'ai 2 lièvres qui eux, font la discussion... Km 14, ça pète. Y a un faux plat, encore un entonnoir et mes pattes ne relancent pas. Mon mental lâche, je vois les secondes d'avance s'évaporer et je n'arrive à rien. Je suis énervée, je regarde mon chrono toutes les secondes qui me paraissent une éternité. J'en oubli de profiter, mon mot d'ordre sur la course. J'en viens à me détester. Mes lièvres mettent en place des stratégies pour me relancer, j'ai envie de pleurer rien ne marche ni le mental, ni les jambes. Bref. Je le sais c'est raté et le chrono final affiche 1h46:56... 

#BREAKING1h46:01BIS
Okay, nouvelle prépa pour le marathon de Paris en 2018, passage obligé par le semi de Paris, on recommence et cette fois on y croit. 
Niveau conditions, on est comme en 2017 : 
- Un lièvre au top avec des ravito bananaaaa
- Une pluie torrentielle qui me donne juste une envie : aller plus vite et en finir
- Des copines au top
- Des supporters au top
Le 10km est sous les 50' tout va bien, je suis pas trop mal puis je ne l'explique pas. Arrive le moment où je bloque à 5'05 et je n'en descends pas. Je n'arrive pas à relancer post côte de Charenton, mais le chrono n'est pas pour autant envolé ma montre annonce que je vais passer sous les 1h46, alors je ne me mets pas de coup de pied non plus. Je sonne 21km 1h45:10 reste 100m, ça passe ! Pourtant... la ligne d'arrivée me semble à bien plus de 100m, qu'est ce que tu as foutu LUCIE ? Chrono final : 1h46:20 et 100m de rab', cherche pas ma Poule t'as fais des zigzag et ça ne passe pas. 

Le bilan dans cette histoire ? 
3 prépas, 3 prépas différentes, 3 objectifs proches, aucun atteint. Sur la distance que je préfère ça met une bonne claque et ça refroidi clairement. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. 
#1 : Paris, tu m'as dégoutée. Trop de monde et 2 fois un temps pourri, je ne reviendrais pas pour y établir mon record. 
#2 : La prépa, tu es au top, j'en testerais une quatrième et peut-être que cette fois ça passera.
#3 : Mes copains, lièvres et supporters seront toujours là et je sais qu'ils me porterons. 
#4 : Et pour mon #BREAKING1h46:01TER, un coup de pied au cul je me mettrais !

Au final, on ne peut parler de malédiction. C'est sûrement le fait que je n'ai pas su me mettre dans le rouge, me remettre un coup de pied quand il fallait. Et même si ces 3 derniers chronos m'ont laissé un goût un peu amer, je reviendrais et je vais apprendre de mes échecs. 

Et vous, comment vous repartez après un échec ?

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